jeudi 18 avril 2024

Les biens de ce monde

(extrait de mail)
Un jour, un auteur français de sciences humaines pas du tout universitaire que j’étudiais en catimini à la fac de psycho à Montpellier a dit ceci :

"Tous, tant que nous sommes, avons en nous “quelque chose” qui veut toutes les femmes et tous les biens de ce monde : c’est la règle chez les primates, et elle repose sur des instincts qui s’éternisent chez les humains."

J'ai mis 40 ans à admettre qu'il avait raison, en le vérifiant dans ma chair, et à en accepter les conséquences : me protéger, et protéger les miens, de ce défaut de conception de l'être humain mâle soit-disant « adulte ». (y’a qu’à voir ce qu’on appelait autrefois les « films pour adultes », qui s’adressent en fait à des demeurés émotionnels)
Je crois en avoir délivré une version plus légère dans mon autoportrait en pornographe éclairé : "dieu nous a donné une bite et un cerveau, mais pas assez de sang pour irriguer les deux en même temps"

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