« Les Inuit polaires, pendant le petit âge de glace, ont frôlé la disparition. Aussi l’Inuit se félicite-t-il, chaque heure, chaque jour, chaque mois, de jouir de la vie. Mais, dans le fond de sa pensée, il sait que cet équilibre est précaire et que la mort rôde, non pas seulement pour lui, mais pour le groupe qui l’entoure. Pour conjurer l’angoisse, l’Inuit caricature sa joie de vivre. »
Jean Malaurie, "De la pierre à l’âme"
Jean Malaurie essayant son pull de Noël en laine bi-polaire au Groenland en 1951 |
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